Interview d’un intrapreneur BNP Paribas sur la collaboration avec 100 000 entrepreneurs
Posté le 6 mars 2014
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Christophe Péchou, Responsable Maison des Entrepreneurs de Caen
« Pourquoi avez-vous souhaité vous impliquer auprès de 100 000 entrepreneurs ?
En tant que Banquier des Entrepreneurs, notre témoignage est double ; nous parlons des chefs d’Entreprise que nous connaissons bien pour les accompagner au quotidien; leurs expériences, leurs engagements, leurs réussites, leurs échecs, tout ce qui fait partie de leur histoire. Et nous abordons également notre rôle à leur cotés pour leur développement, leur financement, la gestion de leurs opérations… des liens souvent méconnus, qui intéressent les élèves.
A titre personnel je trouve aussi l’idée vraiment bonne. Plus jeune, j’aurais apprécié avoir des interventions de ce type pour me transmettre cette envie d’entreprendre et m’éclairer sur le monde du travail. Bravo aux enseignants qui jouent le jeu.
- Que pensez-vous de la collaboration BNPP / 100 000 entrepreneurs ?
Une grande banque comme BNP Paribas a forcément un rôle à jouer dans une société qui évolue: diversité, égalité hommes femmes, entrepreneuriat social. S’investir aux cotés de 100 000 entrepreneurs est naturel car cela fait partie de l’ADN du Groupe.
Je pense par ailleurs que nos interventions sont finalement aussi bénéfiques pour nous. L’auditoire est différent de celui que nous rencontrons habituellement. Plus jeune, plus curieux, plus spontané, plus direct. Il oblige à adapter son discours, à rebondir, à argumenter… C’est un bon exercice, c’est pour cela que j’essaye d’associer un collaborateur (différent) à chaque intervention. Ça nous fait grandir aussi.
- Quel est votre meilleur souvenir ?
Nous intervenions dans un collège, une classe de 3ème, avec Didier Neel, un Chargé d’Affaires. Rapidement un élève s’est distingué en posant de nombreuses questions. On comprenait que le sujet l’intéressait beaucoup. A la fin des échanges il est venu nous parler avec deux de ses camarades. Ils avaient un projet, ils voulaient déjà entreprendre : monter un groupe de rock. Nous sommes restés quelques temps avec eux à parler de musique, « répètes dans le garage », les concerts à venir dans les salles de la région. Un bon moment qui en appelle d’autres. »